Le Henné

Lors d'un mariage, chez les personnes originaires des pays arabes, le henné est un moment purement oriental.
Les convives sont vêtus de tenues traditionnelles et la musique est orientale: folklorique ou contemporaine, en Arabe, Hébreux ou même Espagnol.

Le dais nuptial ou Huppa

Le mariage juif est célébré sous le dais nuptial (Huppa). Cela symbolise le nouveau foyer qui est appelé, selon le prophète Malachie, sanctuaire pour l'Éternel. Le déroulement de la cérémonie se passe de la manière suivante: Le rabbin qui officie se trouve sous le dais nuptial, le marié est invité à l'y rejoindre, et il vient accompagné généralement de ses parents. Ensuite, on invite à venir les personnes proches (parents, grands-parents, frères et sœurs), et enfin c'est la mariée qui est invitée. Elle s'arrête quelques mètres avant le dais nuptial, et le marié descend lui mettre le voile sur le visage. Ce geste symbolise le fait que le marié vérifie qu'il s'agit bien de sa femme et il la recouvre lui-même pour en être certain, et cela relate la tromperie de Laban envers Jacob qui lui donna Léa à la place de Rachel. Ensuite il remonte suivi de sa future épouse.

Le rabbin officiant commence par remplir un verre de vin et à lire la bénédiction des fiançailles. Les époux goûtent alors au vin. C'est après cela que l'homme acquiert sa femme à l'aide d'un anneau en or uniquement, rond et lisse. Il récite à ce moment-là la phrase suivante :

"Tu m'es à présent sanctifiée par cet anneau, selon la loi de Moïse et d'Israël".

Il passe alors l'anneau sur la première phalange de l'index de sa femme, qui plie le doigt sitôt après.Ensuite, le rabbin officiant lit l'acte de mariage (la Ketouba) dans la langue araméenne. Ce document témoigne des obligations financières et matérielles de l'homme envers sa femme. L'acte de mariage devra être signé non seulement par le rabbin officiant mais également par deux témoins qui ne sont pas liés aux mariés par le sang. L'acte de mariage est ensuite remis à la femme qui le conservera précieusement. On rempli un second verre de vin et commence alors la cérémonie des sept bénédictions (Chéva Berakhoth). Elles ont pour signification la relation entre le les époux et le Tout Puissante, et la joie qui accompagne le mariage. Ensuite, les époux boivent le vin. La dernière étape de la cérémonie, est le bris du verre, censée rappeler la destruction du temple de Jérusalem, et par là nous signifier qu'aucune joie ne peut être entière tant que le temple de Jérusalem n'est pas reconstruit. Le marié récite la phrase suivante du Psaume 137 : « Si je t'oublie Jérusalem que ma droite m'oublie. Que ma langue se colle à mon palais si je ne rappelle pas ton souvenir, si je n'élève pas Jérusalem au dessus de ma joie ». Le marié casse ensuite un verre avec son pied.

Mazal Tov!

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